Traditionnellement le 1er avril est une journée où il faut se méfier des informations. Comme tous les jours, certes, mais un peu plus encore. Parmi tous les poissons certains sont particulièrement créatifs. Ils utilisent le décalage de coutume en ce jour pour mettre en lumière leur savoir faire. L’agence You to You, tacle amicalement ses confrères sur la protection des marques sur internet.
Pour les annonceurs, la protection des marques est un sujet permanent rendu encore plus délicat avec les nouvelles technologies. Les agences leur apportent une expertise spécifique et réactive.
You to You aborde l’e-réputation liée aux campagnes de Search payant (SEM). Sur Google Adwords, ils ont simplement acheté des mots clés particuliers : les noms des agences confrères. Et comme souvent, « les cordonniers sont les plus mal chaussés ». (En même temps, ça n’est pas ce qu’on leur demande. Mais n’est il pas bon exemple de s’appliquer ce que l’on prêche?) Un internaute qui cherchait sur Google le nom d’une agence trouvait dans les résultats « Liens commerciaux » une annonce textuelle originale. Voici les exemples d’annonces suite à la recherche de « Zed digital » :
En haut :
En cherchant « Publicis », s’affichaient ces annonces :
A droite :
A la recherche sur leur propre nom, You to You lançait aux autres agences le défi d’en faire autant.
En haut :
Dans la foulée, X Prime prenait You to You à son propre jeu en rappelant que déposer son nom ne suffit pas. Il faut aussi appliquer cette démarche préventive aux dénominations de ses produits.
Ce petit jeu vient rappeler la jurisprudence LVMH vs Google rendue quelques jours avant, le 24 mars 2010.
La Cour européenne de justice de Luxembourg reconnaît aux marques la possibilité de bloquer l’utilisation de leur nom sur Internet. Même si Google n’enfreint pas le droit des marques en permettant aux annonceurs d’acheter des mots clefs correspondant aux marques de leurs concurrents.
En fait, une marque dont le nom a été utilisé par une tiers dans l’achat d’un lien sponsorisé peut demander à Google de bloquer cette utilisation. « La marque peut très bien limiter cet usage à elle seule, ou à elle et des tiers, comme des revendeurs ou des comparateurs de prix, en excluant ses concurrents. »
Si cette décision avait mis Google en accusation directe, il aurait été contraint de mettre fin à la vente de mots clés, définis comme des marques, à des clients qui n’en seraient pas propriétaire. Donc, cette opération aurait été compromise.
La veille sur l’utilisation des marques sur internet à de beaux jours devant elle.
Sources : You to You, X Prime, Les Echos
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