Désormais avec son mobile et la dernière version de l’application Google Maps, il est possible d’accéder à la cartographie intérieure de certains bâtiments. L’objectif est d’aider les utilisateurs à trouver leur chemin dans les espaces publics.
Cette nouvelle fonctionnalité vient compléter, avec les mêmes codes, l’utilisation que l’on a habituellement de Gmaps en extérieur depuis plusieurs années. Cette fonctionnalité n’est pas disponible via web.
Google Plans intérieurs est aujourd’hui proposé dans certains lieux en France, comme aux États-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, et en Suisse.
En France, les premières cartes intérieures nous permettent de nous guider, en mobilité, dans 3 aéroports, quelques magasins appartenant à 11 distributeurs, 30 centres commerciaux et 4 musées.
3 Aéroports :
Lyon Saint Exupéry, Paris Charles de Gaulle et Paris Orly.
Pour exemple, voyons à Paris CDG.
11 Distributeurs dont quelques magasins ont été sélectionnés :
Alinéa, Carrefour, Casino, E.Leclerc, Fnac, Galeries Lafayette, Kiabi, Lapeyre, Leroy Merlin, Monoprix et les boutiques Orange FT.
Jetons un œil au magasin Carrefour de Lyon Part-Dieu.
30 Centres commerciaux :
BAB 2, Bay 2, Carré Sénart, Carrousel du Louvre, Cité Europe, Confluence, Docks 76, Docks Vauban, Euralille, Forum des Halles, Gaité Montparnasse, L’Usine Côte d’Opale, La Toison d’or, Labège 2, Les Quatre Temps, Lyon Part-Dieu, Mériadeck/Les Passages, Nic Etoile, Palais des Congrès, Parly 2, Place d’arc, Rennes Alma, Rivetoile, Rosny 2, Saint Sever, Ulis 2, Usine Mode et Maison/VUC, Usine Roubaix, Vélizy 2 et Villeneuve 2.
Voyons le centre de Toulouse Labège 2.
4 Musées :
Cité de la Musique, Cité des Sciences et de l’Industrie, La Géode et Le Palais de la Découverte.
Visitons la Cité des Sciences et de l’Industrie.
Les responsables des lieux publics ou privés destinés au public sont invités à renseigner leur plan dans la base de données de Google qui cependant précise être en version Bêta. Ce qui ne garantit pas la publication.
Ce système est particulièrement intéressant pour les espaces publics et les activités muséales. Particulièrement si des possibilités d’enrichissements par des contenus sont proposées demain.
La question de la mise à jour de ce service va être centrale. Pour la plupart des lieux, les changements ne sont pas très réguliers. Mais à l’intérieur des magasins, les rayonnages peuvent changer plus souvent. On peut même imaginer que la gestion de ces données par les gros distributeurs, qui ont des centaines de points de vente, va devoir être rigoureuse pour offrir un service valable.
Dans l’état actuel, pour les distributeurs, la valeur ajoutée peut sembler faible. Notamment tant qu’il n’y a pas de publicité ciblée et géolocalisée associée.
Par ce biais ils peuvent déjà offrir un service supplémentaire à leurs clients. Mais celui-ci reste particulièrement déshumanisé. Or, a mon avis, le principal défi des distributeurs pour continuer à conserver leurs clients en grande distribution est de rendre leurs surfaces de vente plus humaines.
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