A l’heure du développement d’internet et des nouvelles technologies, les interrogations sur la sécurité des données personnelles se font plus nombreuses. Edvige, passeport biométrique, vidéosurveillance, puces RFID, bases de données, fichiers commerciaux, réseaux sociaux sont autant de traces.
Les questions sur les données sont toujours légitimes : Quelles données, Collectés par qui ? Volontairement ou pas ? Leur utilité ? Leur utilisation ? Utilisés par qui ? Quelles garanties ? La CNIL, qui fête ses 30 ans, devra toujours plus défendre les libertés.
La question qui nous intéresse ici est surtout leur sécurité.
Depuis 2003, en France, la criminalité, liée à l’usurpation d’identité, est en hausse de 40% par an. Au niveau mondial, la tendance est plus forte, et coûte en 2005, 430 milliard de dollars.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le danger n’est pas nouveau et ne provient pas aujourd’hui majoritairement des nouvelles technologies.
Une étude du Credoc dévoile que les vols d’identité se font majoritairement par des données récupérées dans les poubelles et non par le web.
En Ile-de-France, on peut trouver un fichier confidentiel dans 4/5 des conteneurs. Dans 67% des entreprises étudiées, les poubelles contenaient au moins un document confidentiel et 13% des poubelles contenaient des documents comportant toutes les données permettant d’usurper une identité.
Les risques sont connus mais ne préoccupent pas vraiment et engendrent peu d’actions correctives.
20minutes / 08.10.2008
Etude du Crédoc (pdf)
Crédoc
CNIL
Photo : Aldor
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