Les e-services ont pris place dans la stratégie d’Air France. L’objectif est « d’imaginer les services du futur » qui assurent au voyageur autonomie et gain de temps. Le rythme de lancement de nouveaux e-services devrait continuer à progresser.
Côté Web, outre l’utilisation classique du site pour la recherche de tarifs ou la consultation du compte Flying Blue, Air France développe son e-CRM. A venir, la possibilité d’imprimer son parcours entre les différentes aérogares de l’aéroport Paris CDG2, et un widget qui permettra de recevoir les promotions d’Air France KLM.
Côté Mobile, un portail mobile, en français et anglais, est accessible sur Wap et sur iMode. Il offre accès à l’ensemble des informations du site web. Il y est aussi possible de réaliser son enregistrement. D’ici quelques mois, le passage à un système de carte d’embarquement non imprimée s’appuyant sur un code barre en 2D sur le téléphone mobile pourrait être expérimenté. Depuis juin 2006, un service d’information est proposé par SMS pour recevoir les informations sur les 3 prochains vols, ou recevoir l’ensemble des informations concernant un vol. Depuis avril 2007, dans les salons Air France et dans 2 agences de voyages, des relais « Mobizone » sont expérimentés. Ils permettent via une connexion blue tooth de télécharger un mini guide pratique (application java) consultable sur le mobile. Reste à définir un véritable business model pour ce type de service. L’expérimentation de l’utilisation du mobile en vol a pris un peu de retard.
Un système de reconnaissance et suivi des bagages via une étiquette équipée d’une puce RFID est expérimenté depuis l’automne dernier. Des tests en termes de volumes et à différents endroits confirment que cette technologie garanti un suivi en temps réel et une traçabilité de 100 % des bagages. Alors que le code barre n’enregistre qu’un taux de 80 %. « Le système en temps réel permet de mieux réagir, et permettrait par exemple d’informer le client par SMS de l’arrivée de ses bagages sur le carrousel, ou du retard de son bagage », explique Franck Lucas, responsable des systèmes bagages. Seul obstacle, le coût de revient de l’étiquette reste élevé. Air France souhaite promouvoir l’adoption de la RFID auprès d’autres compagnies et d’aéroports, pour mettre en œuvre une vraie stratégie de déploiement.
La carte « smartboarding » servira de laisser paser et de carte d’embarquement pour donner aux meilleurs clients une autonomie totale au sein de l’aéroport. Elle pourra aussi servir de clé de chambre d’hôtel ou de voiture de location. Elle rassemble 3 technologies : une puce RFID, des technologies de biométrie, et un système de thermo-impression.
Un projet de passage biométrique aux frontières lancé en juin 2005 avec le Ministère de l’Intérieur et les Aéroports de Paris, a rencontré un succès considérable. Le projet Pégase permettait de passer le contrôle de police via un enregistrement biométrique. Un nouveau projet porté dorénavant par le ministère de l’intérieur doit voir le jour en 2008.
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